Marche fraternelle à Auribeau sur Siagne : la bonne ambiance était au rendez-vous!
Dimanche matin, le 19 janvier, le groupe s’est constitué au départ de la marche, à Auribeau sur Siagne, rassemblant ceux qui sont arrivés directement et ceux qui avaient rendez-vous aux « Fleurs de Grasse » pour organiser le covoiturage des personnes sans véhicule.
Un café chaud pour nous réchauffer car le thermomètre n’affichait quelques petits degrés et ce temps a permis de se saluer et d’échanger quelques nouvelles.
Notre marche a commencé par petits groupes sur un chemin assez large qui permettait de discuter facilement.
Après un quart d’heure de montée tranquille, nous avons fait une halte sur une grande esplanade pour nous présenter. Chacun donnant son nom, ses origines et sa nationalité.
La diversité comme toujours faisait partie de ces rencontres. Il y avait des personnes seules, des familles avec des enfants, de tous les âges, des demandeurs d’asile et des réfugiés, des familles d’accueil, des migrants en France depuis longtemps, des habitués et des nouveaux venus… Nous étions 43 marcheurs de 6 nationalités dont une douzaine d’enfants.
Ce tour de présentation a permis à ceux qui ne se connaissaient pas de ne plus être anonymes pour faciliter les échanges pendant la marche.
Celle-ci reprit sur un chemin en balcon qui offrait une belle vue sur le village d’Auribeau. Des petites pauses et nous attendions ceux qui marchaient un peu moins vite. Et surtout pour admirer la nature qui nous entoure : chênes liège, arbousiers et mimosas en fleurs ! Quelle chance !
Enfin le temps du pique-nique durant lequel une surprise était prévue à l’intention d’une jeune capverdienne pour son anniversaire ! Des gâteaux et ballons, des sourires et des vœux dits ou chantés dans les différentes langues des participants.
L’occasion de parler aussi en cercle pour évoquer nos réflexions sur l’année écoulée et exprimer des vœux qui nous tenaient à cœur pour 2023.
Ce partage dans la simplicité a fait émerger des satisfactions, des réussites, des bonheurs, des attentes, mais aussi des difficultés et des souffrances.
L’après-midi, notre belle balade s’est poursuivie sur l’autre versant, face à l’arrière-pays grassois avec une vue magnifique sur la mer et sur les îles de Lérins.
Retour aux voitures vers 15h. Nous avons eu du mal à nous quitter : encore un moment, heureux de cette journée de fraternité !