Marche fraternelle au col du Clapier
Dimanche 23 octobre, la Marche fraternelle au col du Clapier a réuni plus de cinquante personnes. Plus de treize nationalités étaient représentées : celles du Mali au Togo en passant par l’Irak, le Canada ou l’Albanie. Une occasion unique de se retrouver et d’échanger des idées, de nouer des contacts et surtout de se réconforter de la chaleur humaine.
Cette marche au parfum unique, est venue après des années de Covid et les multiples confinements. Tous les marcheurs partageant cette soif de liberté et cette immense besoin de communiquer au delà de toutes les différences sociales et religieuses se sont accordés pour dire que les marches fraternelles leur ont terriblement manqué.
Les temps de cette promenade se composent d’une présentation de chacun des participants puis la marche et enfin une pause pique-nique qui permet de réfléchir sur notre actualité.
Pour certains, elles leur donnent l’occasion de parler français, pour d’autres le plaisir de rencontrer des Cap Verdiens, restant souvent en communauté. Les personnes maîtrisant pas ou mal le français restent souvent à l’écart par crainte de ne pas être comprises. Mais lors des marches, la glace se brise et l’entente s'installe.
La découverte de la mixité, le bonheur du partage dans la nature, le contact avec la nature me font du bien. Je suis heureuse de le partager. Une marche fraternelle c’est enrichissant pour toute ma
Nous avons interrogé Jamila qui participait à la marche fraternelle. Jamila a 46 ans et elle est passionnée par son métier difficile d’auxiliaire de vie. Elle participe à toutes les marches fraternelles dès qu’elle le peut mais pour elle aussi cette marche était unique. « Après le confinement on avait vraiment besoin de se retrouver tous. J’ai revu des personnes que je connaissais, des migrants que j’avais croisés dans d’autres marches et cela faisait chaud au coeur de se revoir ».
Jamila était aussi heureuse de croiser dans cette marche beaucoup d’enfants qui avaient envie de communiquer. « Le miracle de ces marches c’est qu’elles rassemblent toutes les origines, les classes sociales, les âges, les religions…Cela fait du bien de ne plus se poser toutes ces questions et de se retrouver ensemble pour se connaître », confie Jamila.
Pour certains, avouant ne pas aimer marcher, cette rencontre est une façon de reprendre le sport.
Tous les deux mois, nous organisons une marche. J’attends déjà la prochaine pour revoir mes amis et rencontrer de nouvelles personnes.
A bientôt alors pour une nouvelle marche avec Jamila et Martine Collet notre organisatrice.